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110 ARTISTES PARISIENS DU
eri une maison sise aud.Saint-Germain, rue des Boucheries, à d'enseigne dè l'Image Saint-Pierre, fait, àla requêté de Marguerite Malledant, veuve dudit Clément, tutrice dè ses enfants mineurs, en présence de Salomon du Laurier, maître, peintre aqdit Saint-Germain, cousin paternel et subrogé tuteur, desdits mineurs.
L'inventaire comprend :
Vingt.tableaux de plusieurs grandeurs, tant portraicts que autres, prisés ensemble la somme de xl livres. • . , .
Lad. veufve a déclaré qu'il luy est deu par Guillaunae Guilleminot, son frère, demeurant à Tonnerre, la somme de 90 livres t., par obligation passée par devant Le Gay, nottaire, et son compagnon.
Item, à lad. veufve declaré qu'il lui est du parme Gedouin la somme de 100 livres, pour ouvrages de peintures faictes par led. deffunct. ' ■
Item, a declaré lad. veufve qu'il luy est deub par Nicollas Maldan, demeurant à Auxerre, la somme de i5o livres et les interestz depuis 1607, et autres choses portées par les articles de mariage signés dud. deffunct Maledan et Pierre en datte du 12e décembre 1607. — (Arch, nat., Z2 3448.) . . ' / . ;. .
178. — Philippe Bacot, maître peintre. — 15 avril i63o.
Plainte de Marie Séguier, dame de Nantouillet, veuve d'Antoine Duprat, contre Hugues Bacot, fils de Philippe Bacot, maître peintre, pour détournement de bijoux. A M. le bailly de 'S* Germain des Prez, Supplie humblement Marie Seguier, dame de Nantouillet, veufve de feu mre Antoine Duprat, chevalier, sr de Nantouillet, ayant charge de m™ Aldonse de Castelnau, comte
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XVIe ET DU XVIIe SIECLE.
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de Clermont,;et dame Marie Duprat; son es4 pouse, fille de la' suppliante,1 disant que cy devant auroit esté misez mains de Catherine de Lalande, revenderesse publique! femme de Philippes Bacot, maitre paintre, une chesne d'or, garnie de lapis, à mettre sur robbe, un serre teste d'or, garny de diamans en forme de guirlande, le tout en valleur de sejze cens livres et plus,; et incontinant après seroit arrivé le decedz de,lad. Lalande, femme Bacot, à cause de quoy Hugues Bacot, son filz, se seroit emparé desd, chesnes et guirlandes qu'il a en sa possession et né tient compte de les rendre et restituer à la suppliante; au contraire, faict croire qu'il les a "vendus et s'en est approprié les deniers, requerant lad. dame suppliante aud. nom luy estre sur ce pourveu.
Ce consideré, mond. sr, attendu ce que dessus et qu'il y va d'une sommé si notable et d'un depost duquel led; Bacot filz se veult approprier par une forme extraordinaire ct espèce de vol, au prejudice desd. sr et dame de Clermont pendant leur absence, il vous plaise ordonner que led. Bacot sera amené par devant vous sans scandale pour respondre sur le contenu de la presente requeste et se voir condamner par corps à representer lesd, chesne et serre teste, qui sont de prix, et vous ferez bien.
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Soit led. Bacot filz, amené par devant nous aux fins de la presente requeste. Faict ce 15 apvril i63oi
Signé : Plantin.
Suit l'interrogatoire subi, le 18 avril 16 3 o, par Hugues Bacot fils qui déclare n'avoir point en sa possession les bijoux en question, servant de nantissement d'un prêt usuraire de'3oo ou 366 livrés fait par un sr de La Barre, et que ces bijoux auraient esté vendus par autorité de justice; que son père seul pourrait peut-être donner quelque rensei-
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